mercredi 10 mars 2010

Pourquoi le monde tourne 2007

Animation visible sur le site web : http://paalbauer.free.fr/alienation.swf

Pourquoi le monde tourne 2007, est un parcours de mots sur Internet, qui commence sur un thème galvaudé jusqu’à l’insignifiance, pour aller ailleurs.
Voici un texte qui pourrait, non pas l’expliquer, mais donner un sentiment de l’état d’esprit dans lequel ce parcours de mots s’est construit. L’organisation des mots compte autant que leur succession, et finit par représenter un organigramme aux agencements troublants.


A quel point un individu peut-il, ou bien même a-t-il le droit, de développer une autonomie d’être dans la société qui l’a enfanté?
Quelle est la pertinence du concept de libre arbitre? De quelle liberté disposons nous pour construire notre pensée?
Combien notre besoin d’intégration sociale bride notre capacité de raisonnement? Pourquoi la société se fragmente t-elle dans une clanification qui démultiplie les frontières?
Combien d’individus s’intègrent-ils dans un parti politique, moins par conviction que pour suivre un lien social à leur portée?
Comment un individu peut-il s’exprimer selon une doctrine communautaire, extrémiste, sclérosante, voire agressive, vis-à-vis d’une autre communauté, à laquelle il aurait pu appartenir selon une autre disposition du hasard?
Comment, autour de la deuxième guerre mondiale, des idéologies dominantes, qui ont depuis prouvé leur absurdité destructrices, ont-elles pu coexister, quasi simultanément, dans une multitude de nations de plusieurs dizaines de millions d’individus?
Pourquoi, aujourd’hui encore, des idées véhiculées par des " trop impliqués" proclamés spécialistes, sont-elles d’une telle prégnance, malgré leur absence de logique basique. Pourquoi les non-spécialistes ne développent-ils pas plus de méfiance, plus d’autonomie critique dans leurs pensées?
Notre fragilité réside dans notre manque d’imagination.

L’imagination n’est q’un concept. Elle n’existe pas. Notre intelligence en est dépourvue. Elle ne dispose que d’un unique outil pour être opérante sous forme de pensée : l’association. Elle est en cela extrêmement pauvre ou extrêmement riche en fonction du contexte dans lequel elle opère. On ne peut associer que ce que l’on connaît, donc que ce que l’on considère, donc ce à quoi nous sommes ouverts.
Or nos populations subissent une spécialisation naturelle, originelle, par leur enfermement géographique, qui commence à peine à s’estomper dans une mondialisation naissante. Cette spécialisation qui n’est pas sans attrait puisque c’est aussi ce que l’on appelle culture, se diffuse de temps en temps avec bonheur. Mais elle se maintient ataviquement sous formes communautaires, avec pour avantage, la conservation de ces cultures, et pour inconvénient, l’enfermement des individus. Dilemme insoluble.
Or, L’un des réflexes de nos sociétés est de déterminer les individus par l’enseignement, limitants ainsi leurs capacités d’ouverture. Or, l’autre réflexe de ces mêmes sociétés est de fabriquer des outils aliénants. Religions, idéologies, modes, publicité, pression sociale, violence, argent, sont des langages, des medias, qui diffusent inlassablement leurs messages anesthésiants et refusent la transgression de leurs propres valeurs.
Dans ce contexte, la moindre goutte d’émancipation individuelle est un trésor. Le constat optimiste que l’on peut faire, étant, que depuis la naissance de l’homme, il semblerait que l’on n’ait jamais cessé de progresser. Même si ce progrès se trouve régulièrement grippé dans les rouages d’une monstruosité sans limites, l’émancipation semble gagner du terrain.
Le constat pessimiste résidant dans la multiplication et la diversification de ces langages ou outils aliénants.

Pascal Bauer        

dimanche 7 mars 2010

Pourquoi le monde tourne 2007




Pourquoi le monde tourne 2007,   est un parcours de mots sur Internet, qui commence sur un thème galvaudé jusqu’à l’insignifiance, pour aller ailleurs.
Vous pouvez suivre ce parcours sur le lien plus bas.http://paalbauer.free.fr/alienation.swf